Le collecteur de taxes Pieter Brueghell, The tax collector, 1620/1640

 

Prendre ou ne pas prendre d’amortissement

Le contribuable a le choix de réclamer annuellement une dépense d’amortissement sur les œuvres d’art qu’il a acquises, à condition de respecter certaines exigences. Celui qui vend une œuvre d’art doit, si la valeur de celle-ci a augmenté, être imposé sur le gain en capital, soit la différence entre le prix payé et le prix de vente (seulement 50% du gain est imposable). De plus, il doit ajouter à son revenu d’entreprise la récupération de l’amortissement réclamée au cours du temps, à moins qu’il ne possède d’autres œuvres d’art ou qu’une nouvelle œuvre ne soit acquise dans un délai de deux ans; c’est ce qu’on appelle le choix de bien de remplacement.

«À moins qu’il ne possède d’autres œuvres d’art.» Qu’est-ce que cela veut dire? «Les œuvres d’art sont toutes regroupées dans une même catégorie d’immobilisations; il n’y a pas de catégorie distincte pour chacune des œuvres. Ainsi, même si un contribuable réalise un gain en capital en vendant une œuvre d’art complètement amortie, il ne sera pas nécessairement assujetti à la récupération d’amortissement, étant donné que toutes les œuvres d’art sont regroupées au sein d’une même catégorie». Par conséquent, s’il possède d’autres biens d’un coût non amorti suffisant dans la même catégorie, seul le solde de la fraction non amortie du coût en capital sera réduit.

Au sujet de l’amortissement, il existe deux écoles de pensée, profiter de l’avantage fiscal de l’amortissement chaque année et payer davantage d’impôt plus tard au moment de la revente, ou ne pas prendre d’amortissement et payer moins d’impôt lors de la revente. «Un des objectifs visés par la plupart des fiscalistes consiste à reporter l’imposition le plus longtemps possible; et le fait de réclamer une dépense d’amortissement permet d’atteindre cet objectif».

Enfin, si vous faites don d’une œuvre d’art à un organisme de bienfaisance, il sera traité au même titre que si vous aviez effectué un don en argent. Si la valeur de l’œuvre est inférieure à 1 000.00$, l’évaluation faite par un employé compétent du donateur sera accepté. Par contre, si la valeur de l’œuvre est de 1 000.00$ ou plus, l’évaluation devra être faite par un expert indépendant reconnu.

 


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L’ Art, un investissement,
ou un coup de cœur ?


Certes, le premier et le plus important critère pour l’achat de toute œuvre d’art confondue est que la pièce vous plaise, que vous aimiez ce qu’elle représente et que vous puissiez découvrir un aspect différent à chaque fois que vous la regardez.

Par contre, sachez que, lorsque vous contemplez l’achat d’une pièce et que vous vous arrêtez sur le prix en vous demandant si vous avez les moyens de vous offrir un tel achat, considérez ceci : les gestionnaires de portefeuille recommandent l’ajout d’œuvres d’art dans chaque portfolio diversifié.

L’index des ventes d’œuvres d’art utilisé par ces gestionnaires indique un retour annuel moyen de 6.5 % pour les quatre dernières décennies. De plus, 75 % des collectionneurs ont pour critères ; l’aspect artistique de la pièce et le retour sur leurs investissements.

Rien ne vous empêche de spéculer sur un artiste qui selon vous deviendra célèbre un jour.
Avant de vous lancer dans l’achat d’une œuvre pour enrichir votre collection et dans l’attente qu’elle prenne de la valeur, il est important de noter que les artistes qui ont généré des bénéfices intéressants sont des artistes de renommé. À la base de tout achat, il doit y avoir une passion, le côté investissement est tout simplement l’élément justificatif pour vous aider à confirmer votre achat.

La Galerie Gagné ne peut garantir un retour quelconque sur un achat d’œuvre d’art.

Toutefois, nous garantissons qu’elle vous apportera bien du bonheur.

 

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